durée: 00:25:58. Fred monte à bord du porte-avions Charles de Gaulle, le vaisseau amiral de la Marine française. Avec lui, nous découvrons l’incroyable complexité de ce navire où la technologie est omniprésente et le savoir-faire des hommes est unique. Dans la même catégorie.
Articlestraitant de c’est pas sorcier écrits par Le Journal Catalan et la rédaction
Défense Season ID 1892166 Created February 4, 2008 Modified June 9, 2022 When available, episode names will be translated into your preferred language. Otherwise they will be shown using the series' origin language. Name First Aired Runtime Image S13E01 Silence, on coule ! Les sous-marins. October 23, 1994 France 3 25 S13E02 Les avions de chasse May 26, 1996 France 3 25 S13E03 Les porte-avions September 6, 1998 France 3 25 S13E04 La dissuasion nucléaire November 19, 2000 France 3 25 S13E05 Les sous-marins nucléaires November 12, 2000 France 3 25 S13E06 Forces aériennes les Sorciers partent en mission November 16, 2005 France 3 25 S13E07 Drôles de drones March 7, 2010 France 3 25 S13E08 Le porte-avions Charles de Gaulle les Sorciers sur le pont d’envol June 20, 2010 France 3 25 S13E09 Mission internationale pour le Charles de Gaulle September 26, 2010 France 3 25 S13E10 Les sous-marins de la dissuasion November 19, 2011 France 3 25 S13E11 Dans le secret des commandos December 15, 2012 France 3 25 S13E12 Les pièges de la montagne season finale October 20, 2012 France 3 25 PostersISBN10 : 2070329232. ISBN-13 : 978-2070329236. Poids de l'article : 118 g. Dimensions : 10.8 x 1 x 17.9 cm. Classement des meilleures ventes d'Amazon : 592,900 en Livres ( Voir les 100 premiers en Livres) 889 en Histoire française de la Ve République.L'unique porte-avions de la marine française achève des travaux de rénovation entamés début 2017. Il devrait se rendre dans l'océan Indien en porte-avions Charles-de-Gaulle s'apprête à reprendre le large l'an prochain, après des travaux de rénovation entamés début 2017 à Toulon, son port d'attache. Un porte-avions modernisé et rénové après une période d'indisponibilité de longue durée et qui est actuellement en phase d'entraînement et de remontée vers sa pleine capacité opérationnelle. Long de 261,50 mètres pour une hauteur totale de 75 mètres, l'unique porte-avions de la marine française est équipé de deux réacteurs nucléaires similaires à ceux qui propulsent les sous-marins nucléaires français. Son équipage compte 1 950 marins dont 15% de femmes. Le Charles-de-Gaulle peut emporter jusqu'à 30 avions de combat Rafale, deux avions de guet Hawkeye et plusieurs hélicoptères. Franceinfo a pu assister à l'entrainement d'appontage des pilotes de Rafale. Le reportage, à bord du "Charles-de-Gaulle", de Franck Cognard écouter La mer vient taper les flancs du bâtiment, le pont bouge un peu évidemment, mais pas de quoi bloquer la séance du matin. De jeunes pilotes doivent, pour la première, décoller être catapultés et atterrir apponter sur une petite zone, à peine 100 mètres de piste. La manoeuvre est dirigée par les techniciens du pont d'envol, ceux que l'on appelle les "chiens jaunes". "Une fois que le pilote me fait signe en me saluant qu'il est prêt, je rends le salut, je regarde pour m'assurer que je peux catapulter en toute sécurité, et là j'abaisse mon pavillon vert et il part", explique l'un deux. La séance dure une heure et demie, avant que les Rafale ne se présentent, un à un, pour apponter. Le Charles-de-Gaulle, entre temps, s'est aligné pour faciliter la portance des Rafale à "faible" vitesse, 250 kilomètres heure toute de même ! Le nez de l'avion levé masque en partie le pont au pilote, qui doit toucher dans une zone inférieure à un terrain de tennis pour accrocher l'un de trois câbles, appelés brins, qui freinent l'avion. Et c'est un autre pilote, resté sur le navire, qui tient le rôle de l'officier d'appontage. "Rien de mieux pour un officier d'appontage d'avoir ressenti lui aussi ces sensations un peu curieuses dans le 'groove', c'est à dire dans la phase finale de l'appontage, pour ensuite, quand il a le pilote en fréquence et qu'il est en train de le guider, savoir lui donner les ordres les plus adéquats", explique le commandant Christophe, patron du groupe aérien embarqué. Régulièrement, pour cette première journée de qualification, les pilotes n'arrivent pas à accrocher les brins dès la première fois. L'aéronavale n'est pas un sport de masse, résume le commandant Christophe. Une fois posés, les Rafale descendent dans les hangars du porte-avions où ils sont rangés, tête-bêche, au chausse-pied, juste au-dessus des deux mini chaufferies nucléaires qui assurent la propulsion et l'électricité du navire. Les pilotes et les mécanos, 530 personnes au total, réapprennent leur métier. Et l'équipage, 1 200 hommes et femmes, réapprivoisent le navire après dix-huit mois de restauration complète. Pouvoir voir ce bateau revivre et reprendre la mer c'était une vraie fierté je pense de l'ensemble des marins du Charles-de-Gaulle. Marc-Antoine de Saint-Germain, commandant du "Charles-de-Gaulle"à franceinfo Il s'agit à la fois de "traiter les obsolescences, c'est à dire les équipements, le matériel des années 1980, comme du câble en cuivre qu'on a remplacé par de la fibre optique", explique Marc-Antoine de Saint-Germain, qui commande le Charles-de-Gaulle. "Et par ailleurs, c'est doter le porte-avions d'équipements modernes", poursuit-il.
Léquipe de C'est pas sorcier prend la direction de la Normandie pour embarquer à bord du trois-mâts le Belem. Construit en 1896, le Belem est le dernier survivant de la grande flotte des voiliers de commerce français. Aujourd'hui, c'est un navire-école. Le voyage ne sera pas de tout repos. Il faudra grimper en haut des mâts, à 34 m au dessus des flots pour établir les 1200
International Coronavirus et pandémie de Covid-19 Auditionnée à l’Assemblée lundi, la ministre des armées a admis des dysfonctionnements de la marine mais a refusé le terme de faute ». Article réservé aux abonnés Des erreurs », mais pas de fautes concernant le commandement ». Telles sont les conclusions de la ministre des armées au sujet de la contamination du porte-avions Charles-de-Gaulle par le coronavirus. Florence Parly était auditionnée par la commission de la défense de l’Assemblée, lundi 11 mai. Elle devait également donner ces éléments au Sénat mardi matin. Les résultats des deux enquêtes ordonnées − épidémiologique et de commandement – seront mises en ligne mardi, a précisé Mme Parly. Mi-avril, lors de son retour anticipé dans son port de Toulon, le navire français et son escorte comptaient officiellement 1 081 cas de Covid-19, soit 54 % des équipages − dont 1 046 malades sur le seul porte-avions, 60 % de ses marins. Mais pour ce dernier au total en fin d’épidémie », comme l’ont révélé les enquêtes, 1 288 marins auront été déclarés malades contre 478 qui sont restés cas contacts sans contracter la maladie ». Soit, pour un équipage de 1 766 personnes, 73 % de marins atteints. Lire aussi Article réservé à nos abonnés C’était “faites au mieux les gars !” » le récit de la contamination du Charles-de-Gaulle » La ministre a rappelé que le groupe aéronaval, par essence, est une plate-forme militaire qui gère de nombreux mouvements d’avions de chasse, ce qui sous-entend des échanges avec la terre − renforts, relèves, visites. C’est à l’occasion de ces mouvements aériens, après l’escale à Chypre du 21 au 26 février et avant celle de Brest du 13 au 16 mars que l’enquête épidémiologique situe les premières introductions du virus à bord », a-t-elle affirmé. Des échanges ont eu lieu avec Chypre, la Sicile, les Baléares, l’Espagne continentale, le Portugal. L’escale de Brest n’est pas la cause première, mais elle a été l’occasion de réintroduire le virus, elle a été un facteur d’accélération de sa propagation ». Dans son dernier bulletin, le 7 mai, la marine nationale indiquait que le Charles-de-Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier-Paul, ainsi que tous les aéronefs du groupe aérien embarqué avaient fait l’objet d’un bionettoyage complet, éradiquant ainsi toute trace du coronavirus à bord ». Un marin sorti de réanimation demeurait hospitalisé à la date du 11 mai. Réunions, sport et concert Les dysfonctionnements constatés officiellement sont nombreux. La ministre a reconnu que l’équipage était inquiet » en quittant Brest le 16 mars au matin, car la mission continuait tandis que la France, confinée, était placée à l’arrêt. La motivation s’est étiolée. L’esprit d’équipage en a pris un coup. » Or, le 30 mars, sans recenser de cas de Covid-19 après la quatorzaine suivant l’escale, l’état-major du Charles-de-Gaulle a considéré qu’il pouvait reprendre les briefings, les réunions entre cadres et subordonnés, le sport, et même les distractions – un concert a été organisé. Des décisions prises en raison de la baisse du moral de l’équipage et sans doute par excès de confiance du commandement et de son service médical dans sa maîtrise de la situation. » Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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Fredembarque à bord du porte-avions Charles de Gaulle, fleuron de la Marine Nationale française. Nous découvrons avec lui l'incroyable complexité
ReplayMagazineC'est pas sorcierC'est pas sorcier -Porte-AVIONS 2 Mission internationale pour le Charles de GaulleVotre navigateur ne supporte pas le player video Cliquez ici 24/05/2013 à • 26min • 677 vuesRésuméLa chaine officielle de l'émission de France pas sorcier, le magazine de la découverte et de la est le rôle d'un porte-avions ? Fred et Jamy nous entraînent dans les coulisses du porte-avions français Charles de Gaulle pour suivre un exercice militaire grandeur nature au sein d'une force internationale. Mission mettre fin à un conflit qui oppose plusieurs pays dans une région stratégique du globe. Replay TV par chaîne Replays les plus vus Replays au hasard
Découvrezet achetez le livre C'est pas sorcier ! : pirates : avec une maquette de bateau pirate à assembler ! écrit par Sophie Koechlin et Mathilde Paris chez Deux coqs d'or sur continuant d’utiliser notre site, vous acceptez que nous utilisions les cookies conformément à notre Politique sur les Cookies.Publié le 8 déc. 2020 à 1700Mis à jour le 9 déc. 2020 à 838La France n'en a qu'un, mais elle y tient. Son porte-avions Charles-de-Gaulle » est un outil diplomatique sans équivalent. Il lui permet de jouer dans la cour des grands, quand seuls les Etats-Unis, la Chine, la Russie et maintenant la Grande-Bretagne possèdent de telles plates-formes. On compte aujourd'hui 28 porte-avions ou porte-aéronefs dans le monde, dont onze appartiennent aux Etats-Unis, la Chine étant en train de construire son quatrième porte-avions. Au vu des déclarations des uns et des autres, on peut tabler une petite quarantaine de navires de ce type à l'horizon 2040. Chacun connaît la formule un porte-avions, c'est tonnes de diplomatie », mais de fait, il s'agit bien d'un outil de maîtrise des espaces aéromaritimes, de renseignement et de projection au service du politique. Comme le remarque l'ex-pacha, Marc Antoine de Saint-Germain, mettre une frégate dans une région contestée ou mettre le 'Charles-de-Gaulle', ce n'est pas le même signe que vous envoyez ».Mise en service en 2038La fin de vie de l'actuel porte-avions français à propulsion nucléaire étant programmée dans les années 2040, il est temps de lancer le développement de son successeur. Les avant-projets, sommaire et détaillé, mèneront jusqu'à 2025 et devraient réclamer une première tranche de 900 millions d'euros, dont 117 millions de budget en 2021. Au-delà, on parle d'un bâtiment qui coûterait quelque 450 millions d'euros par an pendant la durée de sa construction, soit un investissement global d'au moins 5 milliards d'euros. Mais à ce stade, le ministère des Armées déclare qu'il faut attendre de plus amples études pour avoir une vision plus précise de la facture complète, la construction devant s'achever en 2036 pour une entrée en service en pontées de 25 avions de chasseLes grandes lignes du futur Charles » sont définies le navire sera un tiers plus imposant avec une masse de tonnes contre les tonnes actuelles, avec une longueur de 300 mètres capable d'emporter 30 avions de chasse et d'en catapulter 25 par pontées. Il s'agira des Rafale lesquels seront progressivement remplacés par l'avion de chasse franco-allemand de nouvelle génération actuellement à l'étude. Ce SCAF avion et drones associés devrait être plus lourd que l'actuel Rafale, ce qui explique la nécessité d'un pont et d'un navire plus massif, à l'américaine ».Lire aussi Pour le reste, le nouveau porte-avions doit rester au format » actuel avec un équipage de quelque marins, dont pour l'équipe de conduite et 500 pour le groupe aéro-embarqué. Il restera attaché au port de Toulon, ce qui réclamera des travaux afin d'adapter les infrastructures. Sa vitesse, de 27 noeuds, sera identique et son mode de propulsion sera aussi nouveau modèle de chaufferie nucléaireNéanmoins, le bateau étant plus gros, les ingénieurs du nucléaire auront un défi à relever fabriquer une chaufferie plus puissante. Actuellement, le porte-avions se déplace avec deux réacteurs nucléaires K15, des chaufferies très compactes de 150 MW de puissance. Demain, il y aura aussi deux chaufferies mais de modèle K22, dotées d'une puissance de 220 dernières devront permettre au futur porte-avions d'avoir une autonomie de quasiment 10 ans. Il ne faudra recharger le coeur du réacteur que tous les dix ans contre 7 à 8 ans actuellement. Ainsi le navire doit garder un taux de disponibilité de 65 % minimum sur toute sa durée de vie. La propulsion nucléaire devrait représenter au bas mot quelque 20 % du coût du porte-avions, voire 25 %.Catapultage, négociations en cours avec General AtomicsL'autre équipement majeur, qui coûte une fortune, est le système de catapultage des avions. Mais cette fois-ci, la France fait appel à des compétences américaines. C'est General Atomics, qui développe un nouveau système de catapultage électromagnétique à la place de catapulte à vapeur, qui sera sollicité. Les discussions doivent encore être finalisées pour ce système qui vient de se qualifier sur le porte-avions américain Ford. Là, certains évoquent un coût de l'ordre du milliard d'euros. Paris ne confirme, ni n'infirme. Rappelons que tout l'art d'un porte-avions est de pouvoir catapulter à toute vitesse ses avions de chasse. Aujourd'hui, les Rafale quittent une piste de 75 mètres de long en deux secondes. La négociation avec General Atomics va s'intensifier autour d'une part française» de travail et d'un transfert de technologie partiel. équivalents temps pleinAu ministère de la Défense, on évoque un projet qui va mobiliser quelque emplois à temps plein sur toute la durée du projet, dont 400 personnes à Saint-Nazaire pour la construction de la coque dans Les Chantiers de l'Atlantique et personnes chez Naval Group et TechnicAtome. Et on insiste sur la défense d'une maîtrise unique en Europe la propulsion nucléaire navale, indispensable à l'autonomie stratégique française. Le Charles-de-Gaulle » est l'étendard de la souveraineté française », mais on peut rêver qu'en 2040, avec des avions non plus franco-français à bord comme le Rafale, mais européen comme le futur SCAF, il pourra aussi jouer un rôle d'agrégateur de volonté et politique européenne.Élupour sept ans à la présidence de la République par 78% des 81 000 grands électeurs, le général de Gaulle acquiert par ce scrutin une légitimité exceptionnelle. Il s’agit de la première élection de la Ve République, elle Le 2 mars 1916, le capitaine Charles de Gaulle était capturé par les Allemands. Cet épisode est encore sujet à de nombreuses versions. Pour certains il s'est battu jusqu'au bout de ses forces, tandis que pour d'autres il s'est rendu sans honneur. Dans le fort de Douaumont, plusieurs plaques retracent l’histoire de ce haut-lieu de la bataille de Verdun. La plupart rendent hommage à des soldats français ou allemands qui ont péri au cours des terribles combats de l’année 1916 dans et autour de ce fort, qui tomba aux mains des troupes du Kaiser, avant d'être repris par les une plaque est en revanche consacrée à un seul homme. Encore inconnu à l’époque, il deviendra par la suite l’une des grandes figures de l’histoire de France c'est le capitaine Charles de Gaulle, commandant de la 10e compagnie du 3e bataillon du 33e régiment d’infanterie. "Le 2 mars 1916 à Douaumont, sous un effroyable bombardement, alors que l’ennemi avait passé la ligne et attaquait sa compagnie de toutes parts, a organisé, après un corps à corps farouche, un îlot de résistance, où tous se battirent jusqu’à ce que furent dépensées les munitions, fracassés les fusils et tombés les défenseurs désarmés. Bien que grièvement blessé d’un coup de baïonnette, a continué à être l’âme de la défense jusqu’à ce qu’il tombât inanimé sous l’action des gaz", peut-on lire sur le mur principal de la galerie du ou reddition ?Cette plaque renvoie à un épisode quelque peu oublié de la vie du futur Général. Il y a cent ans, jour pour jour, Charles de Gaulle, alors âgé de 25 ans, était capturé par les Allemands dans le village de Douaumont. Cette citation à l’ordre de l’armée lui a été attribuée en 1919 à l’occasion de sa remise de la Légion d’Honneur. Il en avait obtenu une première dès le 7 mars 1916, signé du général Pétain, alors qu’on le croyait mort au combat. Mais le capitaine de Gaulle avait été fait prisonnier. Selon la version officielle, il est tombé aux mains de l’ennemi après avoir été blessé. Dans une lettre adressée à son supérieur le lieutenant colonel-Boud’hors en décembre 1918*, il avait raconté lui-même les circonstances de sa capture par les Allemands "L’un d’eux m’envoya un coup de baïonnette qui traversa de part en part mon porte-cartes et me blessa à la cuisse. […] Je restai un moment sur le carreau. Puis, les boches, me voyant blessé, me firent retourner d’où je venais et où je les trouvais installés".Mais dans les années 1960, à l’occasion du cinquantenaire de la Première Guerre mondiale, cette thèse d’une capture au terme d’un combat acharné fut mise à mal par la publication de plusieurs témoignages. Dans le journal Sud-Ouest, Samson Delpech, un ancien poilu sous les ordres de de Gaulle, a ainsi déclaré en mars 1966 que lui et ses camarades avaient dû se rendre "sous les ordres de notre capitaine de Gaulle". Dans une édition d'avril de la même année de l'hebdomadaire Le nouveau Candide, un officier allemand du nom de Casimir Albrecht avait affirmé pour sa part avoir capturé le capitaine français, mais sans évoquer l’existence d’une quelconque blessure "Au bout d’une demi-heure, j’ai vu apparaître à la sortie du trou un vague tissu blanc, probablement une chemise accrochée à une baïonnette au bout d’un fusil. J’ai donc ordonné le cessez-le-feu. Quelques hommes sont sortis et c’est alors que j’ai remarqué l’officier qui les commandait tellement il était grand. Je me suis avancé vers lui. Il paraissait un peu hagard et chancelant".Dans son dernier livre "De la capture à Verdun à la rupture avec Pétain", l’ancien journaliste Jean-Baptiste Ferracci s’appuie sur ces différentes versions et constate que "les conditions de la capture paraissent incontestables". Mais l’auteur se garde bien de porter un jugement sur le futur résistant "Si vous regardez du point de vue de l’époque, c’était un déshonneur de se rendre, mais si vous l’étudiez avec les yeux d’aujourd’hui, il a peut-être bien fait car il a sauvé sa vie". Jean-Baptiste Ferracci rappelle que Charles de Gaulle n’avait jusque là jamais été impliqué dans des combats d’une telle ampleur, mis à part ceux d’août 1914 lorsqu’il a été blessé une première fois à Dinant, en Belgique. "À Verdun, c’était un bombardement d’artillerie absolument innommable. Dans le PC où il s’est replié avec ses hommes, il s’est retrouvé face à cinq lance-flammes et douze mitrailleuses. Il s’est peut-être dit qu’il fallait mieux se rendre", estime-t-il. Collection Jean-Baptiste Ferracci Une captivité qui a façonné sa personnalitéDe son côté, l’historienne Frédérique Neau-Dufour ne croit pas du tout en cette reddition. Dans son ouvrage, "La première guerre de Charles de Gaulle", et s’appuyant sur sa personnalité, l'historienne bat en brèche la thèse selon laquelle il aurait été un lâche. Selon elle, cette idée a surtout été répandue par les adversaires du Général après la guerre d’Algérie. Ils ont alors profité des commémorations du cinquantenaire de la Grande Guerre pour l’attaquer personnellement. "L’occasion est rêvée s’en prendre au jeune de Gaulle de 1916, qui n’était encore ni l’homme du 18 juin, ni le fondateur de la Ve République, permet de le charger d’une tare originelle. Oui, dès le début, cet homme-là était vicié. Il portait en lui la lâcheté, ce qui permet d’expliquer directement l’exil de 1940 ou l’abandon de l’Algérie", explique-t-elle sur le site de la mission du défendent ou qu’ils critiquent l’attitude du capitaine de Gaulle à Verdun, tous sont en revanche d’accord sur un point son statut de prisonnier a profondément changé l’homme. "Jusqu’à la fin de sa vie, le Général reste éprouvé par une Grande Guerre qui lui a 'laminé l’âme'. Sa longue captivité laisse en lui une humiliation indélébile", résume Frédérique Neau-Dufour. Le jeune officier a en effet passé trente-deux mois [plus de deux ans et demi] de détention dans une dizaine de camps différents, tentant de s’échapper à cinq reprises dans des situations souvent rocambolesques, mais sans meurtri par son inactivité, il profita cependant de sa captivité pour développer sa pensée. "Il a eu tout le temps de voir les erreurs qui avaient été commises par le haut commandement et en même temps de réfléchir à la France. Il faisait même des conférences aux autres officiers français. Dans les camps, il a vraiment forgé sa personnalité et formé sa réflexion politique", décrit Jean-Baptiste un coin de sa tête, ces heures d’attentes ne le quitteront jamais. Dans une lettre à sa mère, écrite en novembre 1918**, le goût de revanche a déjà pris le pas sur son immense regret "Que du moins, il me serve d’aiguillon à penser et à agir mieux et davantage pour tâcher de remplacer par beaucoup d’heures obscurément utiles les quelques heures décisives et triomphantes que je n’aurai point vécues". Le destin lui donnera raison. Collection Jean-Baptiste Ferracci *Cité dans "De Gaulle avant de Gaulle La construction d'un homme", de Michel Tauriac, 2013**Cité dans "Charles de Gaulle Soldat, 1914-1918", de Alain Lebougre, 1999Emploi: Niveau c à Roissy-Charles-de-Gaulle • Recherche parmi 843.000+ offres d'emploi en cours • Rapide & Gratuit • Temps plein, temporaire et à temps partiel • Meilleurs employeurs à Roissy-Charles-de-Gaulle • Emploi: Niveau c - facile à trouver !durée 002853 Fred et Jamy arrêtent leur camion à la base de Tours où tous les pilotes de chasse français sont formés, puis nous emmènent au centre d’essais d’Istres où sont testés des avions de chasse comme le Rafale. Fred se prépare à piloter un Alphajet de l’Ecole de Chasse. Il suit la formation des pilotes, assiste au briefing pour une séance de vol et teste un simulateur de siège éjectable. Son Alphajet se lance dans une série d’acrobaties vol sur le dos, roulis, loopings. Fred prend une accélération de plus de 5 G ». Sur la base aérienne d’Istres, il découvre le Rafale et prend les commandes de l’avion pour mieux en expliquer le fonctionnement. Il essaie le nouveau casque Topsight qui permet au pilote de visualiser les informations directement sur sa visière. Enfin, nous faisons le point sur l’évolution des avions de chasse.sNJZOd.