Les articles que je vais publier ici concernent avant tout le modĂ©lisme que je pratique, Ă savoir le modĂ©lisme naval navigant radio-commandĂ© Ă partir de plans de modĂ©lisme. Je crois que malgrĂ© tout ils peuvent ĂȘtre utiles Ă tous qui pourront les adapter Ă leur construction car les principes gĂ©nĂ©raux restent les mĂȘmes. Il ne s'agit absolument pas de modĂ©lisme dit "d'arsenal" ou la conformitĂ© avec la construction rĂ©elle est primordiale, mais il s'agit d'expliquer comment on peut arriver Ă un rĂ©sultat correct, et la comprĂ©hension de ces principes devrait permettre aux dĂ©butant de dĂ©jouer les approximations rencontrĂ©es dans les est certain que face Ă un kit mal conçu et dont les fournitures sont de piĂštre qualitĂ©, un modĂ©liste expĂ©rimentĂ© arrivera malgrĂ© tout Ă une coque correcte, mais les modĂ©listes expĂ©rimentĂ©s n'achĂštent plus ce genre de sĂ©rie d'explications a donc pour but d'expliquer aux dĂ©butants comment il faut s'y prendre et de leur Ă©viter un dĂ©couragement comprĂ©hensible si ils n'arrivent Ă rien .-La structure dâune coque est un peu comparable Ă un squelette constituĂ© dâune Ă©pine dorsale la quille sur laquelle sâajustent les cĂŽtes les couples recouvertes de peau le bordageLa charpente axiale du bateau est constituĂ©e principalement de lâassemblage de trois Ă©lĂ©ments la quille, lâĂ©trave et lâĂ©tambot. Pour la rĂ©aliser, on prĂ©fĂ©rera les tasseaux de bois dur Ă du multiplis, simplement pour profiter au maximum du sens des fibres du bois pour lâĂ©tanchĂ©itĂ©, et de la flexibilitĂ© de la piĂšce ainsi bois dur se trouve en magasin de bricolage Cambara, MĂ©ranti, HĂȘtre... Il conviendra avant tout dâĂ©viter les bois vrillĂ©s en vĂ©rifiant leur rectitude. Evitez donc le pin et le sapin qui ont trop tendance Ă bouger mĂȘme aprĂšs un long temps de sĂ©chage. Ces tasseaux seront amenĂ©s par rabotage aux dimensions de la section de la quille. La Quille GĂ©nĂ©ralement rectiligne et de section rectangulaire, elle sera dĂ©coupĂ©es aux dimensions de la vue de profil du plan. Son extrĂ©mitĂ© avant cĂŽtĂ© proue coupĂ©e en oblique sâaboutera contre lâĂ©trave, le "bois de bout" sera ainsi protĂ©gĂ© par le brion. LâĂtrave DĂ©coupĂ©e dans le mĂȘme tasseau que la quille, elle sera effilĂ©e sur son bord antĂ©rieur afin de fendre les flots. En modĂ©lisme simplifiĂ©, lâĂ©trave est souvent arrondie au niveau de la quille pour figurer ce que lâon nomme le brion. Lâassemblage entre la quille et lâĂ©trave doit ĂȘtre consolidĂ© par une piĂšce de bois chantournĂ©e, venant renforcer lâintĂ©rieur de lâangle, et nommĂ©e marsouin LâĂtambot Toujours les mĂȘmes tasseaux pour rĂ©aliser lâarriĂšre de la charpente, constituĂ© du massif arriĂšre piĂšces de bois parallĂšles Ă la quille venant sâabouter contre lâĂ©tambot, lui mĂȘme chevillĂ© au talon de la quille, et lui aussi arrondi pour permettre un dĂ©battement libre au safran. Chaque section antĂ©rieur des piĂšces du massif sert dâappui Ă un couple. Si le bateau est pourvu dâun moteur, un trou doit traverser le massif et lâĂ©tambot, pour permettre le passage du tube dâĂ©tambot. DiffĂ©rents trucs de construction permettent de faciliter la mise en place de ce en place du tube dâĂ©tambotPlutĂŽt que de percer lâĂ©tambot Ă la foreuse aprĂšs lâassemblage avec tous les problĂšmes dâalignement et de longueur de mĂšche que cela suppose, on peut prĂ©voir un coffrage Ă©tambot et massif en deux parties, entre lesquelles se place le tube, noyĂ© dans de lâaraldite. Deux joues mises Ă fleur viennent ensuite refermer lâensemble. La VoĂ»te La partie de la coque en surplomb au dessus du gouvernail se nomme la voĂ»te, et sauf sur les coques Ă cul pointu ou arrondi, elle se termine par le tableau. En construction traditionnelle, cet ensemble est trĂšs complexe Ă implanter, et se fait notament en sâappuyant sur les couples arriĂšre, alors quâen construction simplifiĂ©e ceux-ci ne sont pas encore mis en place. Par facilitĂ©, on nâutilisera quâune seule allonge de voĂ»te et un tableau en contre-plaquĂ©. Visuellement, aprĂšs bordage, lâaspect sera malgrĂ© cela conforme Ă la rĂ©alitĂ©. Assemblage Toutes les diffĂ©rentes sections de tasseau seront collĂ©es entre elles, bien Ă plat sur le plan Ă©ventuellement protĂ©gĂ©. Les assemblages peuvent ĂȘtre renforcĂ©s par tĂ©tonnage, ou plus simplement par chevillage aprĂšs sĂ©chage, percer les trous des chevilles dans lâaxe de la quille Ă travers lâarrondi du brion, et par dessous la quille dans lâaxe de lâĂ©tambot ; insĂ©rer en force les chevilles de hĂȘtre lĂ©gĂšrement encollĂ©es. Le marsouin et lâempilement du massif arriĂšre peuvent aussi ĂȘtre chevillĂ©s. Une sĂ©rie de petits tasseaux collĂ©s sur la quille constituent des mortaises pour lâimplantation renforcĂ©e des couples. Finition Avant de passer Ă lâassemblage quille/couples, il reste Ă creuser la rablure dans la quille, lâĂ©trave et lâĂ©tambot. On peut utiliser un cutter, une fraise de dentiste, etc. Cette rablure recevra sur lâĂ©trave et lâĂ©tambot les extrĂ©mitĂ©s des bordages, alors que sur la quille câest le galbord qui viendra sây encastrer sur toute sa longueur. La profondeur et lâangle de dĂ©gagement seront donc Ă adapter en consĂ©quence aux diffĂ©rents rablureCreusĂ©e dans la quille, la rablure recevra le premier bordage appelĂ© galbord. Dans lâĂ©trave et lâĂ©tambot, les extrĂ©mitĂ©s des bordages pourront ĂȘtre fixĂ©s sur des Bande MolleLe "bois de bout" de la quille, trĂšs poreux, est protĂ©gĂ© par le brion de lâĂ©trave, lui mĂȘme protĂ©gĂ© par la bande molle en feuille de plomb qui court jusquâau talon de tube de JaumiĂšreDans la voĂ»te, un trou sera percĂ© pour recevoir lâaxe du safran. Le pied de cet axe sâappuie sur le sabot de quille. Lâarrondi de lâarriĂšre de lâĂ©tambot permet la rotation libre du couplesSur la quille la colonne vertĂ©brale que nous venons de construire et qui dĂ©crit le profil de la coque en 2D, nous allons maintenant implanter les couple les cĂŽtes et ainsi voir apparaĂźtre en 3D le volume de la coque. Sur le plan, les couples peuvent ĂȘtre dessinĂ©s sous diffĂ©rentes formes soit simplement figurĂ©s par un trait fin de part et dâautre dâun axe vertical Ă gauche le plan de forme des couples avant, et Ă droite le plan de forme des couples arriĂšre, soit dessinĂ©s sĂ©parĂ©ment avec leurs diffĂ©rents Ă©lĂ©ments, soit entiĂšrement, bordĂ© compris ou bordĂ© dĂ©duit, parfois mĂȘme avec des faux barrots de dâaller plus avant dans la construction modĂ©liste simplifiĂ©e, voyons comment est rĂ©ellement fabriquĂ© un couple en construction navale ou en modĂ©lisme dâarsenalCouple traditionnel trĂšs schĂ©matisĂ©1-2 = varangue, 3-4-5-6 = allonges de fond,7-8-9-10 genoux et allonges de sommetLe couple est constituĂ© de diffĂ©rentes parties Ă cheval sur la quille et y maintenue par la carlingue, la varangue constituĂ©e de deux piĂšces de bois accolĂ©es est prolongĂ©e par les allonges de fond, les genoux et les allonges de sommet, soit 10 piĂšces de bois pour fabriquer un seul couple ! Les genoux correspondent Ă ce quâon appelle les bouchains, qui sur certaines coques ne sont pas arrondis mais en angle on parle alors de coques Ă bouchains vifs. Toutes ces piĂšces de bois sont choisie dans des branches dâarbre qui prĂ©sentent dĂ©ja +/- la courbure souhaitĂ©e, et ainsi le fil du bois nâest jamais sectionnĂ©. La distance sĂ©parant deux couples Ă©tait en principe infĂ©rieure au diamĂštre des boulets tirĂ©s par les canons de lâadversaire !En modĂ©lisme simplifiĂ©, les couples seront dĂ©coupĂ© dâune seule piĂšce en ctp, et leur nombre sera fortement diminuĂ©. En pratique, un modĂšle sera constituĂ© dâune douzaine ou une quinzaine de si les couples sont dessinĂ©s en entier sur le plan, il sera prudent de ne les dĂ©calquer que par moitiĂ© puis de replier selon lâaxe le calque obtenu pour tracer lâautre cĂŽtĂ© afin de sâassurer de la parfaite symĂ©trie du couple. En effet, beaucoup de plans sont tirĂ©s sur du papier OCĂ Ă dĂ©veloppement humide qui ne garanti pas la stabilitĂ© dimentionnelle du papier. Attention Ă©galement si vous dĂ©cidez de photocopier des couples, les photocopieurs ni les scanners ne reproduisent pas 1/1 dans les deux sens ! ...et si vous dĂ©cidez de coller sur le bois la copie obtenue, attention aux colles qui distendent le couples sont maintenant dĂ©coupĂ©s dans un ctp marin dâĂ©paisseur adaptĂ©e, et Ă©vidĂ©s afin de dĂ©gager lâintĂ©rieur du bateau naviguant. Avant le collage en place, il est judicieux de percer quelques trous Ă hauteur des genoux, trous qui serviront Ă enfiler les diffĂ©rents cablages Ă©lectriques devant courir Ă fond de cale. Câest plus propre et câest plus beau que des fils qui trainent partout ! Pour un bateau de moins de 50 cm utiliser du ctp de 3mm. Du ctp de 5 ou 6mm pour une longueur de bateau jusque 80 cm, et 8 Ă 12 mm au allonges de sommet peuvent reprendre Ă©galement les jambettes de pavois, mais câest beaucoup mieux si elles sâarrĂštent au niveau du livet de pont. Les jambettes seront ajoutĂ©es aprĂšs poncage de la coque. Les barrots de pont peuvent faire partie du couple, mais il sera beaucoup plus prĂ©cis de remplacer ces faux barrots par une simple lisse dâouverture en baguette 5x5 durant la construction, et dâajuster de vrais barrots une fois la coque de la mĂ©thode de construction Ă adopter quille en lâair ou quille en bas ?Pour le dĂ©butant, on peut affirmer que la meilleure mĂ©thode est quille en lâair, tout Ă©tant bien fixĂ© sur un chantier jusquâau sĂ©chage complet du dernier des une fois nâest pas coutume, je vais ici dĂ©velopper une mĂ©thode quille en bas. Et en mĂȘme temps, par un ordre de construction inhabituel, aider Ă rĂ©soudre les problĂšmes apparaisant toujours si les couples bien que symĂ©triques ne sont pas dessinĂ©s de dimension prĂ©cise, ni implantĂ©s juste lĂ oĂč il faudrait dans des carlingues de quille mĂ©nagĂ©es dâaprĂšs un plan imprĂ©cis. Et malheureusement, câest souvent le cas.Câest aussi quille en bas que lâacquĂ©reur dâune boĂźte de construction devra travailler neuf fois sur dix, car le fabricant nâa pas prĂ©vu dâallonges Ă ses couples prĂ©dĂ©coupĂ©s au laserChaque couple, dont le dessin est reproduit sur le bois, est dĂ©coupĂ© Ă la scie sauteuse ou Ă chantourner et sa varangue est Ă©chancrĂ©e de maniĂšre Ă venir se positionner "Ă cheval" sur la quille Ă lâemplacement prĂ©vu sur le plan. Attention, cet emboitement doit serrer, mais le couple doit se positionner bien perpendiculaire dans les deux sens ! Chaque couple est donc Ă©quipĂ© de sa lisse dâouverture qui en garanti temporairement la soliditĂ©. La quille est maintenue Ă son inclinaison par rapport Ă la ligne de flottaison sur un ber de montage. La ligne de flottaison est donc parallĂšle Ă ce ber. Plaçons les couples sur la quille, bien perpendiculaires Ă la ligne de flottaison et parallĂšles entre eux, mais avant collage vĂ©rifions leur positionnement Sur certains plans, la vue de profil ne montre pas lâĂ©paisseur du couple, mais seulement un trait pointillĂ© qui dĂ©fini son emplacement. Lâemplacement de quoi ? de lâaxe du couple, de la partie avant ou de la partie arriĂšre de son chant ? Beaucoup dâencre a dĂ©jĂ coulĂ© Ă ce propos. Simplement, mettons en place rigoureusement le premier et le dernier couple. Le couple le plus large le maĂźtre bau est Ă©galement positionnĂ© prĂ©cisĂ©ment. Une latte de bordage 3x10 en tilleul sera alors mise en place de chaque cĂŽtĂ© du bateau, au niveau du livet de pont, maintenue par quelques clous ou Ă©pingles dans la rablure de lâĂ©trave et au tableau arriĂšre, et venant sâappuyer au premier couple, au maĂźtre bau et au dernier couple qui seront Ă©querrĂ©s Ă ce moment lĂ . Equerrer un couple, câest en poncer le chant de facon Ă permettre au bordage dâĂȘtre collĂ© sur toute lâĂ©paisseur du couple et pas seulement sur un angle. LâĂ©lasticitĂ© naturelle des fibres de la baguette de bordage va nous donner une courbe harmonieuse de lâavant Ă lâarriĂšre du bateau et passant contre les trois couples en place. Les couples suivants Ă©tant Ă©querrĂ©s Ă la volĂ©e seront Ă©ventuellement avancĂ©s ou reculĂ©s sur la quille des quelques millimĂštres nĂ©cessaires Ă leur parfaite jonction avec le bordĂ©. Cette mĂ©thode nâest pas orthodoxe, câest vrai ! mais nâest il pas prĂ©fĂ©rable dâobtenir un bateau dont la coque droite et symĂ©trique nâest pas vraiment conforme au plan, plutĂŽt que pas de bateau du tout parce que finalement rien ne tombait juste et quâon a tout jetĂ© Ă la poubelle avant dâaller sâinscrire Ă un club de maquettes plastique ou de latte de 3x10 en tilleul ou mieux une rĂšglette mĂ©tallique donne par sa flexibilitĂ© naturelle une courbe harmonieuse. Les couples intermĂ©diaires peuvent ĂȘtre lĂ©gĂšrement avancĂ©s ou reculĂ©s afin de bien sâappliquer contre cette astuce permet de rĂ©soudre un autre problĂšme ayant lui aussi fait couler beaucoup dâencre, Ă savoir si le dessin du couple sur le plan dĂ©crit lâavant ou lâarriĂšre du chant du couple en question, avant ou aprĂšs Ă©querrage. En fait, le dessin reprĂ©sente le couple fini, et il suffit de considĂ©rer que le couple sâaligne devant le trait de positionnement pour les couples de lâavant du bateau, et derriĂšre ce trait pour les couples de lâarriĂšre. Ainsi, lâĂ©querrage du couple enlĂšvera toujours de la matiĂšre en trop. Bien sĂ»r, des plans prĂ©cis permettent de travailler prĂ©cis, mais jâai remarquĂ© que câest justement les dĂ©butants qui se procurent des plans de dĂ©but jusque lĂ câest une bonne idĂ©e mais que ces plans simples sont souvent bien mal dessinĂ©s. Il sâensuit un dĂ©couragement comprĂ©hensible quand on se rend compte que tout est collĂ©... et que tout est de travers !Tout est en place, les diffĂ©rents emplacements des couples sont marquĂ©es au crayon sur la quille. Maintenant, on va fixer solidement par collage une baguette de section 3x15 au milieu de chaque lisse dâouverture, prenant appui Ă lâĂ©trave sur le rebord amĂ©nagĂ© au niveau des prĂ©ceintes, et sur le milieu du tableau arriĂšre. La profondeur de lâĂ©chancrure des varangues sera Ă©ventuellement ajustĂ©es pour que la ligne de flottaison de chaque couple soit dans le plan horizontal et que la lisse dâouverture de chaque couple affleure bien la baguette qui correspond Ă la tonture donnĂ©e par le plan. AprĂšs contrĂŽle de tous les ajustements dans tous les axes, on peut alors coller les couples sur la la profondeur des Ă©chacrures des couplesSur chaque couple, un trait figure la ligne de flottaison. Tous ces traits doivent ĂȘtre parfaitement alignĂ©s horizontalement. On doit aussi contrĂŽler la concordance des lisses dâouverture avec la niveau du massif dâĂ©tambot, les chants avant des piĂšces du massif seront Ă©ventuellement ajustĂ©es Ă la position dĂ©finitive des couples censĂ©s sây appuyer. Entre chaque couple, sur la quille, on collera des sections de tasseaux faisant office de carlingue. Nâutilisez que de la colle blanche rĂ©sistant Ă lâeau D3, et attendez maintenant plusieurs jours avant dâenlever la quille de son Jambettes de pavoisLes jambettes de pavois sont implantĂ©es dâaprĂšs le plan, Ă©ventuellement accolĂ©es Ă un couple. Entre les jambettes, une entretoise supporte le plat-bordLes Barrots de pontLa bauquiĂšre et la contre bauquiĂšre sâappuient sur une encoche du couple. Elles supportent les barrots de pont
Picou petite barque facile Ă construire. Voici un petit bateau de 3m14 en contreplaquĂ©, facile Ă construire et Ă©conomique. Il faut compter quelques jours de travail et un budget autour de 300 euros de matĂ©riaux. Le guide de construction est dĂ©taillĂ© au maximum. N'hĂ©sitez pas Ă m'envoyer des commentaires. ContreplaquĂ© okoumĂ© â CrĂ©dit Rougier Photo Thebault Essor de lâindustrie française Le vĂ©ritable envol du contreplaquĂ© en France survient durant la premiĂšre guerre mondiale le matĂ©riau, lĂ©ger et remarquablement stable, intĂ©resse grandement lâindustrie aĂ©ronautique pour la construction des avions. Pourquoi ? Parce que le contreplaquĂ© offre dâexcellentes performances mĂ©caniques sans alourdir les appareils. Les industriels, dĂ©jĂ au fait de la technique du dĂ©roulage avec le peuplier ont fait Ă©voluer lâoutil industriel, devenu de plus en plus performant. ParallĂšlement, la ressource se diversifie avec lâexploitation dâune nouvelle essence, particuliĂšrement lĂ©gĂšre et rĂ©sistante, lâokoumĂ©. Un transfert technologique permet dâappliquer la technique du dĂ©roulage Ă cette essence exotique qui permet alors Ă lâindustrie du contreplaquĂ© de sâimposer sur de nouveaux marchĂ©s, notamment les usages extĂ©rieurs. LâĂ©volution constante des colles, lâinnovation en termes de process de fabrication et les amĂ©liorations continues de lâoutil industriel ouvrent la voie de la diversification, avec une large gamme de panneaux rĂ©pondant Ă une multitude dâusages. Aujourdâhui, le contreplaquĂ© a su sâimposer comme un matĂ©riau performant, fiable et polyvalent. On le retrouve aussi bien en structure de bĂątiment quâen amĂ©nagement intĂ©rieur, en caisserie pour le transport de piĂšces ou produits industriels quâen agencement de bateaux. Les applications sont lĂ©gion. La fabrication contrĂŽlĂ©e et les progrĂšs rĂ©alisĂ©s par les colles en font un panneau industriel de grande qualitĂ© qui se distingue par ses performances et sa grande stabilitĂ© dimensionnelle, mĂȘme en usage extĂ©rieur. La marque de qualitĂ© NF contreplaquĂ© EXTERIEUR CTB-X basĂ©e sur la norme NF ContreplaquĂ© atteste, par ailleurs, de ces performances et de la capacitĂ© dâun panneau contreplaquĂ© Ă ĂȘtre utilisĂ© en extĂ©rieur. Aujourdâhui, le contreplaquĂ© a su sâimposer comme un matĂ©riau performant, fiable et polyvalent. Innovation internationale Le panneau de contreplaquĂ© est aujourdâhui un matĂ©riau industriel fabriquĂ© selon un procĂ©dĂ© technologique hautement contrĂŽlĂ©. Ses prĂ©mices remontent Ă la plus haute antiquitĂ©. On trouve ainsi les premiĂšres traces dâutilisation de feuilles de bois minces collĂ©es entre elles en Egypte Ancienne 3000 ans avant notre Ăšre. La Rome Antique a Ă©galement mis Ă profit les vertus de lâancĂȘtre du contreplaquĂ©, que lâon retrouve dans la fabrication des boucliers. Quelques milliers dâannĂ©es plus tard, en 1881, Fitzland L. Wilson dĂ©pose un brevet aux Etats-Unis pour lâinvention dâune nouvelle machine la dĂ©rouleuse Ă©tait nĂ©e. Elle allait permettre de rationaliser lâopĂ©ration de dĂ©roulage des grumes et dâintensifier la production de minces feuilles de bois. Mais le vĂ©ritable tournant intervient quelques annĂ©es plus tard, en 1884. Un autre brevet est dĂ©posĂ© en Angleterre par Witkowski le collage des feuilles de bois Ă plis croisĂ©s Ă lâaide de colle casĂ©ine. Cette invention ouvre la voie Ă la fabrication industrielle de panneaux de grande dimension. De la fin du XIX° siĂšcle au dĂ©but du XX°, le panneau contreplaquĂ© sâinstalle en Russie, en Finlande et en Europe centrale. Pourquoi ? Parce que ces pays disposent Ă profusion de bois facilement dĂ©roulable comme lâĂ©picĂ©a ou le bouleau. En France, lâindustrie connaĂźt un premier dĂ©veloppement au tout dĂ©but du XX° siĂšcle, avec le dĂ©roulage du peuplier, essentiellement utilisĂ© pour lâemballage. Le vĂ©ritable essor de lâindustrie intervient quelques annĂ©es plus tard avec lâarrivĂ©e dâune autre essence lâokoumĂ©. 1881 Fitzland L. Wilson dĂ©pose un brevet aux Etats-Unis pour lâinvention dâune nouvelle machine. Photo Drouin Photo DrouinLe Pivert est une barque voile aviron. Le bordage en contreplaquĂ© est montĂ© sur une charpente longitudinale en bois noble. Il mesure 4,10 m de long sur une largeur de 1,5 m. Il pĂšse 135 kg. Le plan est original, c'est une exclusivitĂ©. Les Pivert dĂ©cris sur cette page sont Ă vendre Le Pivert se dĂ©cline en plusieurs versions, les principales diffĂ©rences sont dans les amĂ©nagements Le Pivert Promenade barque Ă rames et Ă moteur Le Pivert Sport barque voile aviron Le Pivert RandonnĂ©e barque voile-aviron dont les amĂ©nagements comportent des coffres de rangement. En fin de compte, on peut rĂ©aliser vos dĂ©sirs d'amĂ©nagements parce que nous travaillons Ă l'unitĂ©, selon votre demande. A gauche le Pivert Promenade, Ă droite le Pivert Sport. Il nous est possible de vous fournir une coque structurĂ©e Ă amĂ©nager vous mĂȘme, et il est aussi disponible Ă tous les stades de finition. Les photos suivantes ont Ă©tĂ© prise lors de la construction de 2 bateaux le Pivert Sport et le Pivert Rando. Le Pivert Sport Ă quai, en arriĂšre plan le Morbic 11 Sommaire de la page construction des Pivert Le chantier de construction Montage de la charpente Bordage AmĂ©nagements du Pivert Sport AmĂ©nagements du Pivert RandonnĂ©e Essais des bateaux Les espars Le Pivert Rando avec ses voiles couleur Tan. Le chantier de construction Le chantier de construction consiste classiquement en longerons longitudinaux sur lesquels sont assujettis des traverses espacĂ©es selon les plans. Elles vont recevoir les gabarits de construction. Les gabarits sont alignĂ©es Ă l'aide d'un niveau laser, il nous permet de les monter plus rapidement qu'avec le fils Ă plomb et le niveau Ă eau. On part d'un chantier parfaitement de niveau dans tous les sens. Montage de la charpente La premiĂšre cloison montĂ©e est le gabarit de tableau pour finir par l'Ă©trave. Quelques contreventements maintiennent les cloisons afin qu'elles restent rigoureusement perpendiculaires au chantier. Elles comportent des rĂ©servations qui vont nous permettre de monter la charpente du bateau. La quille est montĂ©e en premier sur le puits de dĂ©rive et sur l'Ă©trave. Un autre contrĂŽle de l'Ă©cartement des cloisons est effectuĂ© surtout sur le haut. L'Ă©trave est dĂ©jĂ profilĂ©e, suivant le plan, mais certaines modifications seront nĂ©cessaires. La quille et les lisses sont vissĂ©es dans l'Ă©trave. Remarquer la lisse de plat bord qui comporte une feuillure dans laquelle le contreplaquĂ© de bordage viendra se loger. Une fois la charpente montĂ©e, il faut l'Ă©querrer au rabot Ă©lectrique dans un premier temps, puis au rabot Ă main pour peaufiner les ajustages. La charpente Ă©tait montĂ©e sur un gabarit de tableau afin de pouvoir les laisser dĂ©passer lors de l'ajustage sur l'Ă©trave. Une fois cette opĂ©ration effectuĂ©e, les lisses et la quille ont Ă©tĂ© arasĂ©es pour recevoir le tableau arriĂšre. Les renforts de plancher sont ajoutĂ©es. Ils seront collĂ©s au bordage de fond et ne demandent pas d'Ă©querrage. Leurs longueurs et leurs formes dĂ©pendent des amĂ©nagements du bateau. Le Bordage Le contreplaquĂ© CTBX 8 mm par 153 X 310 a Ă©tĂ© saturĂ© Ă©poxy des 2 cĂŽtĂ©s et poncĂ©. Les panneaux de bordage sont tracĂ©s sur place puis dĂ©coupĂ©s en laissant une petite marge. Le premier bordĂ© de fond est vissĂ© contre la charpente sur un gĂ©nĂ©reux lit de colle polyurĂ©thane. l'Ă©trave comporte un certain trĂ©virage qui oblige le charpentier Ă utiliser des arguments convaincants pour cintrer le panneau de contreplaquĂ©. Le bateau Ă une longueur de plus de 4m, les panneaux ne font pas cette longueur, donc il faut les scarfer. Ici le bordage arriĂšre tribord avec son scarf, orientĂ© dans le sens de la marche pardon, de la navigation. Le scarf est maintenu pendant le collage vissĂ© sur une baguette. La lisse extĂ©rieure de plat bord sans feuillure celle-lĂ est collĂ©e en mĂȘme temps que le bordage est posĂ© pour pincer le contreplaquĂ© entre celle de l'intĂ©rieur feuillurĂ©e et celle de l'extĂ©rieur Vue de l'intĂ©rieur, il y aura du nettoyage, mais comment l'Ă©viter? Le plat bord ne comporte pas de vis, il est maintenu avec des serre-joints pendant le collage. Une partie de la contre Ă©trave consiste en lattes fines lamellĂ©e-collĂ©e sur la courbe. La contre-quille et la contre-Ă©trave sont raccordĂ©es sur la partie lamellĂ©e. Les fraisages des vis sont bouchĂ©es avec de l'enduit. Des petites quilles d'Ă©chouage sont ajoutĂ©es pour permettre au bateau de ne pas reposer sur son bordage. Une autre quille d'Ă©chouage, en chĂȘne celle-lĂ . Il y a aussi un aileron sur l'arriĂšre de la quille, juste devant le gouvernail. PrĂȘts pour le retournement, le Pivert Rando a une charpente en chĂȘne, il sera peint plus tard nous sommes actuellement en pĂ©nurie de sous-couche. Sans ça, il y a avantage Ă passer les premiĂšres couches avant le retournement. Revenons au Pivert Sport, qui lui a une charpente en sappeli. Comme nous ne manquons pas de bras et que l'ensemble n'est pas lourd, le bateau et son chantier sont retournĂ©s ensemble. DĂ©moulage du Pivert Rando, avec le Pivert Sport en arriĂšre plan. Une fois le chantier retirĂ©, les cloisons sont dĂ©montĂ©es une Ă une, en effectuant une torsion afin de les dĂ©gager des lisses. Et puis c'est le nettoyage de la colle qui a "dĂ©gueulĂ©". L'Ă©trave se prolonge assez loin sur la quille. Elle est en 4 parties les scarfs de chaque partie longitudinale sont bien espacĂ©s l'un de l'autre. AmĂ©nagements du Pivert Sport Voici 2 coques nues Ă gauche le Pivert Rando, charpente en chĂȘne. A droite, le Pivert Sport avec sa charpente en bois rouge sappeli. A ce stade, ils sont parfaitement similaires. En fait pour ceux qui les ont construits, ils ne sont pas pareils... Revenons au Pivert Sport. Couches de primaire, puis dĂ©but d'amĂ©nagements Bancs latĂ©raux Ă l'arriĂšre, et banc Ă l'avant, ils seront remplis de mousse pour la flottabilitĂ©. Sous le banc arriĂšre, il y a 2 petits coffres pour ranger... Ce qu'on veut, on a toujours des choses Ă ranger lĂ , ne serait-ce que les tolets de nage. Les renforts de plats-bords peuvent aussi servir de taquets d'amarrage, comme on va le voir. Les bancs transversaux seront posĂ©s aprĂšs la peinture. On a choisi une couleur grise pour les fonds. La dĂ©coupe du tableau est provisoire et va Ă©voluer*. *On verra plus tard qu'une virĂ©e en CĂŽte D'Armor fait changer les idĂ©es. Les bancs de mĂąt comportent des genoux pour renforts, le passage du mĂąt a reçu sa fourrure en cuir et le pied de mĂąt a Ă©tĂ© vissĂ© sur la quille en mĂątant le bateau pour avoir la quĂȘte requise. Les dĂ©rives ont Ă©tĂ© shapĂ©es pour les 2 bateaux. Elles vont recevoir leur traitement Ă©poxy et plusieurs couches de peinture. La dĂ©rive a pris sa place, l'axe est centrĂ© sur un renfort, le chapeau de puits est vissĂ© sur le puits, avec un joint pour pouvoir ĂȘtre dĂ©montable. Les trous pratiquĂ©s dans les renforts d'angle permettent de recevoir un tolet en acacia et ainsi servir de taquet d'amarrage. La boucle en dynema servira au point d'amure du foc. Le bateau comporte 2 pieds de mĂąt pour une utilisation voile au tiers seule, ou voile et foc. Dispositif de nage. Le tolet en acacia est polyvalent, il sert autant Ă l'avant qu'au milieu ou Ă l'arriĂšre. Nous avons commencĂ© avec des fĂ»ts d'avirons carrĂ©, pour s'apercevoir rapidement que c'Ă©tait une contrainte inutile, et sommes repassĂ©s Ă des fĂ»t ronds. Le Pivert sport a un cockpit pour l'Ă©quiper plus spacieux que dans la version rando. les petits Ă©quipĂ©s servent notamment Ă ranger les tolets. La voila, la solution pour que le tableau puisse recevoir le gouvernail et le petit moteur, elle a Ă©tĂ© adoptĂ©, entre autre, par les bateaux aperçus au mouillage Ă Carantec le tableau arriĂšre est ouvert sur tribord. Remarquez l'engoujure de godille avec sa fourrure en cuir. AmĂ©nagements du Pivert RandonnĂ©e L'amĂ©nagement du Pivert RandonnĂ© commence avec une cloisonnette contre le puits de coffres arriĂšres sont remplis de mousse de flottabilitĂ©. Le banc des pieds de mĂąt est renforcĂ© par des tasseaux. Les pieds de mĂąt ont Ă©tĂ© positionnĂ©s avec le banc et le mĂąt en place. On voit des grands bancs latĂ©raux dĂ©gagĂ©s, un petit banc de nage rĂ©duit, et un large banc de mĂąt dans lequel est incorporĂ© la mousse de flottabilitĂ©. L'avant comportera un plancher, le mouillage pourra ĂȘtre stockĂ© dessous. La tĂȘte de gouvernail est en aluminium, le safran en contreplaquĂ© profilĂ©. L'ensemble est sobre et fonctionnel. Les hauts sont en chĂȘne, le tableau en acacia, le tout lasurĂ© chĂȘne clair. Nous progressons sur la peinture, nous sommes passĂ©s Ă la peinture au pistolet. L'erseau du haut en dynema sert au point d'amure du foc, celui du bas est l'attache de la sangle pour monter le bateau sur la remorque et peux ĂȘtre utilisĂ© pour le mouillage. Les espars Les espars des Piverts sont les suivants un mĂąt auto-porteur, une vergue. Pas de bĂŽme. Une paire d'avirons qui peuvent aussi servir de godille. Peut-on faire plus simple? Essais des bateaux Le Pivert Promenade avec un moteur Ă©lectrique. Le Pivert RandonnĂ©e est prĂȘt pour la mise Ă l'eau.
Commentconstruire un bateau en deux feuilles de contreplaquĂ©. Chaque fois que nous continuons de camping Ă Clear Lake, prĂšs de Mont Hood, dans lâOregon, jâai lâhabitude de marcher jalousement passĂ© tous les canots, les kayaks et les chaloupes qui parsĂšment le littoral du lac, en attente dâĂȘtre souscrite dans lâeau pendant les
Panneau contrepaquĂ© marine tout okoumĂ© pour amĂ©nagement extĂ©rieur. Utilisez le formulaire ci-dessous pour commander votre panneau contreplaquĂ© marine sur-mesure. > Voir le descriptif complet En stock - Livraison estimĂ©e entre le 09/09 et le 14/09 mes dimensions validĂ©es Ajouter des nouvelles dimensions Descriptif VĂ©ritable contreplaquĂ© marine tout OkoumĂ©, constituĂ© de placages dĂ©roulĂ©s spĂ©cialement sĂ©lĂ©ctionnĂ©s. RecommandĂ© pour la construction nautique et l'amĂ©nagement des bateaux. LĂ©ger et d'une excellente tenue Ă l'humiditĂ©, il peut aussi ĂȘtre utlisĂ© en amĂ©nagement d' convient Ă la construction de coques si et seulement si il reste en face intĂ©rieur et est associĂ© Ă de la fibre de verre ou de la rĂ©sine Ă©poxy pour la partie au contact de l'eau. Quelque soit l'usage, le contre plaquĂ© marine nĂ©cessite d'ĂȘtre protĂ©gĂ© par une finition adaptĂ©e par exemple avec du vitrificateur marine.Pour du bois en permanence au contact de l'eau de mer exemple ponton, pilier..., privilĂ©gier du bois classe 5. Fiche technique Face A parement Toute okoumĂ© - classification selon la norme EN 635-2Fabrication française, provenance du placage okoumĂ© Gabon. IntĂ©rieur OkoumĂ©Fabrication française, provenance du placage okoumĂ© Gabon. Face B contreparement Toute okoumĂ© - classification selon la norme EN 635-2 Fabrication française, provenance du placage okoumĂ© Gabon. Collage Classification selon la norme EN 314-2. Collage classe 3-E1 TolĂ©rances dimensionnelles Epaisseur +/- 1 mmLargeur +/- 1 mmLongueur +/- 1 mm Fil du bois Dans le sens de la longueur Certification Lloyd's Register Type Approved. 98/00148 Norme Marquage CE selon EN 13986 Livraison & Entretien Applications Industrie nautique Pont CaractĂ©ristiques RĂ©sistance Ă l'humiditĂ© CertifiĂ© LLOYD?S Register Type Approved Descriptif Plis sĂ©lectionnĂ©s Structure et agencement dans la construction nautique Collage Collage extĂ©rieur classe 3 - E1 Normes Lloyd's Register Type Approved British Standard 1088-12003 Classification des faces selon la norme EN 635-2 Classe de collage selon la norme EN 314-2 Marquage CE selon EN 13986 Autres Une attention particuliĂšre devra ĂȘtre apportĂ©e Ă la rĂ©alisation d'une parfaite Ă©tanchĂ©itĂ© des chants des panneaux contreplaquĂ©s utilisĂ©s en milieu extĂ©rieur. Panneaux 5 mm marquage CE NS usage non structurel EN 13986. Panneaux 10, 15 et 22 mm marquage CE S pour un usage structurel EN 13986. Les marquages des panneaux par le fabricant peuvent laisser quelques traces d'encre sur les chants ou les deux faces. Ces traces sont conformes Ă notre cahier des charges car elles disparaissent au ponçage. Avis clientsPanneau contreplaquĂ© marine 5/5 - Nathalie, le 05/08/2022 TrĂšs bon produit, conforme Ă ma commande. 5/5 - Vincent, le 02/06/2022 Aucun problĂšme. Emballage impeccable. 5/5 - konogan, le 01/06/2022 Commande bien emballĂ©e morceau CP fragile. 5/5 - christian, le 20/04/2022 RAS conforme 5/5 - Emmanuel, le 19/04/2022 sans surprise 3/5 - Etienne, le 05/04/2022 Produit conforme MOLG.